JCDecaux victime d'une conjoncture
Le résultat net a connu un plongeon de 95,6%sur les six premiers mois de l'année, tombé à seulement 4,4 millions d'euros. Dans son communiqué, JCDecaux explique que "le groupe a continué à pâtir de la faiblesse du marché publicitaire au cours du deuxième trimestre".
Dans son communiqué, JCDecaux explique que "le groupe a continué à pâtir de la faiblesse du marché publicitaire au cours du deuxième trimestre, reflétant des conditions économiques sans précédent dans la quasi-totalité des zones géographiques et des marchés sur lesquels il est présent."
La tendance est à peine moins mauvaise pour le résultat d'exploitation qui recule sur la période de 70,1% à 49,5 millions.
Le chiffre d'affaires résiste un peu mieux puisqu'il ne ne baisse "que" de 13,3% (13,8% en organique) à 925,4 millions. Une tendance qui risque de se poursuivre : la direction table sur une variation du chiffre d'affaires organique au troisième trimestre "similaire" à celle du premier semestre 2009.
Jean-François Decaux, président du Directoire et Codirecteur Général, déclare dans le communiqué : "nos résultats reflètent l'extrême difficulté de l'environnement actuel qui va conduire au plus fort recul du PIB mondial depuis des décennies. Le marché publicitaire mondial a continué à être affecté par une absence de volume et par des niveaux de prix agressifs, particulièrement de la part des chaînes de télévision. Comme anticipé, la baisse de notre chiffre d'affaires organique a entraîné une diminution significative de notre marge opérationnelle du premier semestre. Grâce à la mise en place rapide d'un programme rigoureux de réduction des coûts et des programmes d'investissement, le Groupe a néanmoins réussi à limiter l'impact de cette baisse sur la marge opérationnelle et le cash flow disponible. Le cash flow disponible est proche de l'équilibre et notre bilan reste solide avec une dette nette en légère diminution. La visibilité reste faible, l'activité instable. (...) Comme nous l'avons indiqué précédemment, nous restons néanmoins confiants quant aux