Dubai à  cause des traders ou des publicitaires ?

Dubai à  cause des traders ou des publicitaires ?

La bulle a éclaté dans le désert 

 

Il y'a quelques années, Dubaï a lancé une campagne publicitaire annonçant que l'émirat pourrait construire une ville «bulle», un projet mettant en vedette des restaurants et les musées en suspension dans l'air par des ballons remplis d'hélium géant et enveloppés dans un matériau transparent. Ce n'était rien de plus qu'un exercice de relations publiques ou de promotion d'un projet qui n'a jamais vraiment été prévu pour être construit. Mais ce qui a été créé dans la pratique a également donné l'impression d'une «bulle» d'un autre genre...

 

Très vite Dubaï devient capitale de la région mais aussi capitale de la publicité. Toutes les grandes agences déplacés leurs Head quarter à Dubaï, un festival de la pub est même crée. Toutes les stars y sont conviés, les galas, les festivals se suivent et se surenchères...

 

De nos jours les regards sont tournés vers les traders, qui ont causé cette bulle financière, mais si les publicitaires aussi avaient créé tout cela, âpres tout l'image de Dubaï a été dessinée par les créateurs et communicateurs... Ceux la même qui en temps de crise seront payés pour redorer l'image.

 

Qu'est qu'on a en fin de compte :  Un conglomérat d'îles artificielles que la forme la forme du monde, conçu pour accueillir les millionnaires de l'Ouest sur leurs propres îles privées, une autre île artificielle en forme de palmier, où les hôtels et maisons de vacances ont été construites, y compris l'hôtel le plus luxueux du monde ; une station de ski au milieu du désert qui se trouve à 85 mètres de haut et de cinq sentiers, tous enfermés dans un dôme de verre immense dans lequel l'air est refroidi à moins 6 degrés, plus deux des plus hauts bâtiments du monde et un rue de gratte-ciel comme vous pourriez voir à New York ou Shanghai. Et tout cela vert, de nouvelles et d'air conditionné. 

 

L'émir de Dubaï, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, voit sa ville comme un miracle. Toutefois, Dubaï est en effet une étendue de terre aride, sans huile, et à faire du rêve du cheikh une réalité, l'émirat nécessaire pour garantir des crédits sur les marchés financiers mondiaux. Quel crédit? Il n'est pas clair. L'économie de Dubaï est un mélange à part des entreprises commerciales, les entreprises propres de la famille régnante et des entités publiques. Selon les estimations des analystes occidentaux, la dette de Dubaï s'élève à plus de 80 milliards de dollars...