5 conseils pour réussir sa campagne institutionnelle
Peut-être avez-vous aperçu ces dernières semaines, dans le métro parisien ou sur le Net, la campagne de publicité du Musée d’Orsay.
Très réussie, elle s’adresse aux familles avec humour, tout en plaçant le produit au centre du message. Nous nous en sommes inspirés pour retenir 5 principes à appliquer pour vos campagnes institutionnelles.
1 - Utiliser l'impératif
L’utilisation de l’apostrophe permet une adresse directe au public. Celui-ci se sent pris à parti personnellement, sur des verbes d’action qui l’incitent à réagir rapidement. Ici, le message est clair : « Emmenez vos enfants au Musée d’Orsay ».
2 – Répéter la même formule
La phrase, courte et incisive, se retrouve sur chacune des 9 affiches de la campagne publicitaire. Cette répétition joue le rôle de « signature de marque » et permet de s’ancrer plus facilement dans les esprits. Le lien se fait ainsi plus naturellement : à peine aperçue, la campagne est tout de suite attribuée au Musée d’Orsay.
3 – Utiliser des références communes
Une campagne institutionnelle doit être universelle et grand public. En utilisant des références que tout le monde connaît, le musée fait le lien entre des œuvres à priori peu accessibles et le quotidien des Français. Cela permet de mieux s’approprier le produit et de le rendre plus attractif.
4 – Garder un design épuré
Le produit doit être mis en valeur : ici, les œuvres d’art sont présentées sur toute la largeur de l’affiche. Le texte et le logo institutionnel sont bien visibles tout en ne parasitant pas le visuel. Aucune autre information ne vient brouiller le message principal.
5 – Avoir du second degré
Avoir de l’humour est souvent le meilleur moyen de combattre les a priori qui persistent sur votre activité ou votre entreprise. Ici, le Musée d’Orsay joue avec l’idée souvent répandue que le musée n’est pas fait pour les jeunes. Cette campagne utilise l’humour pour s’adresser aux parents et les convaincre que le musée, loin d’être élitiste et ennuyeux, est aussi fait pour leurs enfants.
Et si la prochaine campagne institutionnelle du Musée du Bardo s’en inspirait ?