Red & Yellow, une école sud-africaine de marketing numérique, s’implante en Tunisie
Après l'île Maurice et le Nigeria, la Red & Yellow school va importer ses programmes de formation en Tunisie. Ces formations visent à donner aux étudiants des compétences non techniques, indispensables pour s’intégrer sur le marché de l’emploi.
La Red & Yellow Creative School of Business, une école sud-africaine de marketing numérique, de design et de leadership créatif, va proposer ses programmes de formation en Tunisie. Pour ce projet, elle va collaborer avec l'école de commerce de l'Université centrale de Tunisie. La collaboration entre les deux écoles s’est faite dans le cadre des activités du réseau panafricain Honoris Educational tenu par le groupe britannique Actis.
« Cette collaboration témoigne de l'engagement d'Honoris à développer des compétences pertinentes en marketing numérique sur le continent africain. En unissant des institutions à travers les marchés d'Afrique, ce partenariat fournira des compétences à l'épreuve du temps à la main-d'œuvre qui connaît la plus forte croissance au monde, afin de résoudre les défis les plus pressants du continent », déclare Andrew Allison, Chief Commercial Officer, Red & Yellow Creative School of Business.
La Tunisie est le troisième pays africain dans lequel la Red & Yellow school s’installe en Afrique. En mai dernier, elle a ouvert ses formations à l'île Maurice, puis en août au Nigeria. Le lancement de ces nouveaux campus est à mettre sur le compte du projet d’internationalisation débuté par une expansion en Afrique.
Dès le mois d’octobre, les étudiants tunisiens pourront suivre les cours en marketing numérique, leadership et compétences critiques proposés par l’école sud-africaine. Les cours seront enseignés en français. La version originale en anglais sera également disponible dans le programme.
L’objectif de cette collaboration qui devrait s’étendre à d’autres pays, est de donner aux Africains des compétences non techniques qui sont tout aussi indispensables pour s’intégrer sur le marché du travail. Selon le McKinsey Global Institute, environ 50 % des activités professionnelles actuelles pourraient être automatisées. Dans ce contexte, pour les entreprises, les travailleurs doivent posséder des compétences que ne peuvent pas donner la technologie.
Brochure de l'école ici