Une association de publicité en Algérie
Une association de marketing et de publicité vient d’être lancée en Algérie. Composée de 13 membres et présidée par Amar Boucherrab, directeur d’Espace numérique, l’association aura pour objectif de mettre de l’ordre dans ce secteur qui « vit un grand besoin d’une spécialisation et d’une sérieuse prise en main.» selon Djamel Achache, directeur général de MD Pub Expo algérienne.
Le lancement de l’association était marqué par la présence de plusieurs agences Algérienne ; Avenir décoration, Exposign, Intégral conseil, Anep et Lotus conseil.
« La première étape consiste à s’organiser au sein même de la profession, à recenser les problèmes et canaliser les ressources. Il est important qu’il y ait des liens solides entre les agences. Actuellement, le monde a deux niveaux d’agences : les agences internationales qui viennent et ramènent des casquettes telles que Publicis, Euro RSCG et JWT et les agences qui font tout et peuvent travailler avec les annonceurs algériens » a déclaré le président de l’association.
M. Boucherrab a mis le point sur la situation de la communication en Algérie en disant « Il y a un déficit de communication avec tous les problèmes que les afficheurs ont rencontrés, il y a deux supports incontournables en Algérie : la presse et l’affichage urbain et autoroutier. »
«Nous devons régir les différents rapports entre les différents acteurs (les pouvoirs publics et les annonceurs) et dans ce sens, nous allons organiser un comité de réflexion ».
Selonles résultats de l’étude Sigma Conseil Algérie, l’ENTV, unique chaîne terrestre du pays, demeure la première chaîne reçue dans le pays en termes d’audience dans la population urbaine de plus de 4 ans, avec 37% de taux d’audience cumulé par jour en moyenne et 30% de parts d’audience.
Les 300 chaînes en langue arabe disponibles via les satellites NileSat notamment, Arabsat et Hotbird ont une audience cumulée quotidienne de 38%.
Le nombre d’annonceurs à la télévision était d’environ 300, aujourd’hui ils sont au nombre de 100 à investir dans ce média de masse.
Ce phénomène de concentration n’est pas propre au cas algérien, en Tunisie et au Maroc, on retrouve les mêmes évolutions dues notamment à l’enchérissement des espaces publicitaires TV et la présence d’acteurs publivores (10% des annonceurs représentent 70% des IP TV) rendant la visibilité des petits annonceurs assez difficile.